Éditions

Catalogue:

Vincent Aubert. Chassé-croisé. / Edilivre, 2021, 100 p.

Extrait :

“Je n’ai jamais été fasciné par le Rubicube! mais je me suis toujours dit qu’un roman pouvait s’en inspirer. Que toutes les cases représentaient une histoire en soi et qu’ensemble on pouvait faire croire qu’elles étaient reliées.
Chassé-croisé. est donc un roman sous forme de jeu et d’énigme qui rendent la réalité multiple et non réductible. Une sorte de roman policier dont la recherche du coupable serait la mauvaise piste.»

Vincent Aubert. Glaciation. JePublie, 2012, 185 p.

Extrait :
Connaissez-vous l’Italie, monsieur ? Je suppose que oui. Si par hasard vous n’y êtes jamais allé en vrai, vous vous y êtes rendu en rêve, à travers l’histoire romaine, les délires fellinesques ou les excitations du calcio. Cela suffira comme base. Avec mon mari, nous y avons musardé peu après notre mariage, les enfants n’étaient pas encore là. Je m’y étais souvent baladée avec mes parents, le camping, la mer, les glaces… mais s’y rendre en amoureux, avec son mari, c’est comme découvrir un nouveau pays. Et nous avons mis le cap sur la Toscane. Nous n’étions pas des érudits de cette région. Nos connaissances se composaient d’éléments de bric et de broc mâtinés d’un doux mélange des genres, des valeurs et des époques. Des envies de vin, de petits villages agglutinés sur des collines, des églises, des places médiévales, des images échappées d’un film de Tarkovski, bref, un doux lyrisme qui nous correspondait bien. Et un jour, la route nous mena près de San Galgano.

Vincent Aubert. Himalaya Song. Ecrire-etc.ch, 2016, 105 p.
Himalaya Song est un recueil de récits engendrés par une mémoire vagabonde qui s’est mise en marche avant même l’enregistrement des bagages!

Delphine

Extrait :
“Dans les yeux de mes proches, un regard d’envie, un sourire, une poignée de main complice de ceux qui y sont allés, qui connaissent. J’entre dans leur cénacle aujourd’hui, je suis en partance pour le Cachemire. (…) Mais moi dès mon arrivée à l’aéroport, j’angoisse. Je suis envahi d’une multitude d’anxiétés inconnues, incontrôlables, ridicules, désarçonnantes, douloureuses, pétrifiantes, banales… J’ai peur, peur de ne plus revoir mes enfants, peur de mourir!»

Vincent Aubert. Murmures sous la neige. Ecrire-etc.ch, 2016, 68 p.
Suite à la mort accidentelle de quatre jeunes surpris par une tempête de neige, V. Aubert transpose ici l’émotion de tout un village.

Delphine

Extrait :
“Ces Murmures appartiennent aux témoins du drame, aux parents, aux amis. Personne ne les a vraiment entendus. Ils ont été susurrés dans un moment de grâce et de douleur. Puis tout s’est refermé. »

Vincent Aubert. Delphine ? Scénario. Ecrire-etc.ch, 2014, 98 p.
Un roman en forme de scénario de cinéma.

Delphine

Extrait :
Scène 14. – Intérieur bureau. Nicolas a gardé sur lui le complet croisé, une cravate grossièrement nouée autour du cou ; il est pieds nus. Il insère un CD dans le lecteur du bureau : Britten, Simple symphony, playful pizzicato.
Sur l’étagère dorment une série de photos. Il s’arrête sur le portrait d’une très jeune femme. Une beauté des années 1970. Elle ne pose pas. Elle est saisie en plein sourire, en plein mouvement. Prémisses de bonheur. Un instantané charnière entre l’adolescence, l’insouciance, la jubilation de l’instant et une vie plus familiale, plus amoureuse, plus réelle, pleine de promesses insoupçonnées. Au dos de la photographie, écrit au crayon, une simple date : 13.08.71.”

Vincent Aubert. Conte d’un matin d’été. Ecrire-etc.ch, 2013, 40 p.

Conté

Extrait :
“Ce matin-là, pas de nounou au rendez-vous. Pourquoi ? Mystère ! La Princesse l’attendit un instant, l’appela par son nom, Henriette ; aucune réponse. Comme la journée s’annonçait belle, elle décida de commencer sa promenade quotidienne toute seule. Après tout, elle était presque une grande fille maintenant. Et ce parc, elle le connaissait comme sa poche…”